Quel matériau choisir pour vos impressions en 3D ?

Quel matériau choisir pour vos impressions en 3D ?

novembre 27, 2018 Non Par Yann

Aujourd’hui, de plus en plus de foyers français disposent d’une imprimante 3D. S’il est indispensable de se tourner vers une machine performante, le choix du matériau n’est pas à négliger. Pour vous aider à choisir, nous avons testé quatre plastiques : le PLA, l’ABS, le PET et le nylon.

Les caractéristiques à prendre en compte

  • La facilité d’impression : la matière doit disposer d’une bonne adhérence au plateau, assurer une vitesse d’impression optimale et faciliter l’alimentation de l’imprimante 3D.
  • Le visuel : privilégiez un matériau assurant un beau rendu final.
  • L’élongation : la longueur maximale de la réalisation en 3D après avoir été étirée au maximum doit être suffisante, pour vous permettre de réaliser tout type de pièces.
  • La résistance aux chocs : si vous prévoyez de produire des pièces fonctionnelles, visant à subir de nombreux chocs, veillez à ce que la résistance du matériau soit suffisante.
  • L’isotropie : il s’agit de l’adhérence du matériau entre chaque couche.
  • La résistance à la chaleur : la matière utilisée peut fondre ou se déformer en présence de chaleur. Connaître son point de résistance (c’est-à-dire la température de déformation ou de fonte) est nécessaire, pour faire le bon choix.

Les meilleurs matériaux d’impression en 3D

  • Le PLA : il s’agit d’un polymère facile d’utilisation, proposant une bonne qualité visuelle. Il est cependant peu résistant aux impacts et à la chaleur et dispose d’une faible élongation à la rupture. Aussi, on le recommande pour la réalisation de pièces simples, visant à être exposées par exemple.
  • L’ABS : moins aisé à utiliser, l’ABS est toutefois bien plus robuste et résistant. Néanmoins, il est sensible aux UV et génère de la fumée et une odeur au moment de l’impression.
  • Le PET : il dispose d’une faible élongation à la rupture, cependant, sa résistance à l’humidité, aux chocs et à l’abrasion est plutôt bonne. L’adhérence entre les couches est également satisfaisante.
  • Le nylon : on apprécie sa simplicité d’utilisation et son élongation à la rupture. Il est peu résistant à la chaleur, mais robuste face aux chocs. Malheureusement, son adhérence entre les couches est faible.

Les PME peuvent faire de la R&D avec l’impression 3D

L’impression 3d est aussi une source incroyable pour les PME et PMI pour faire de la recherche et développement à moindre coût par rapport aux méthodes ancestrales du monde de l’industrie. De nombreux petits prestataires sont en mesure de vous accompagner, et nous vous conseillons grandement EPMi Impression 3D. Ils sont capables de gérer le modèle 3D et ses retouches, ainsi que la production de petites séries si le besoin n’est que modeste, ou de grandes séries si le besoin est plus important.